Le leader de l’UDS Karim Tabbou a promis une action-choc au Parlement si les autorités continuent de refuser l’agrément de son parti.
Karim Tabbou s’impatiente. L’ancien premier secrétaire national du FFS menace d’organiser une « action spectaculaire au Parlement» si les autorités ne veulent toujours pas donner un agrément à son parti, l’Union démocratique et sociale (UDS), crée en 2012.
Karim Tabbou, qui s’est exprimé dans les colonnes du journal arabophone El Khabar a indiqué qu’il va créer la surprise au Parlement. « Je vais créer la surprise et vais frapper plus fort que la dernière fois. Je vais faire une action inédite qu’aucun Parlement dans le monde n’a jamais vu », a indiqué le jeune parlementaire. Il a ajouté que les autorités administratives n’ont répondu ni «par la négative ni par la positive » à ses demandes de fonder un parti politique.
Le mois de juin dernier, Karim Tabbou avait observé un sit-in devant le perchoir de l’Assemblée populaire nationale (APN). Il a interpellé le ministre de l’Intérieur en portant une pancarte sur laquelle est écrit : « je revendique mon droit constitutionnel de constituer un parti politique ». En réponse, le ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, avait indiqué qu’il a « bien entendu et pris en charge » la revendication de Karim Tabbou. Depuis, ce dernier a rencontré le Directeur des affaires publiques du ministère de l’intérieur avec qui il a discuté « durant deux heures, pour, finalement, ne rien dire ».
Interrogé sur l’initiative du FFS visant à organiser une « conférence de consensus national », Karim Tabbou estime que cela est « une mascarade politique qui a commencé à Genève et s’achève en Algérie ». Il révèle que des contacts ont eu lieu en Suisse entre le FFS et des partis proches du pouvoir.
Essaïd Wakli