L’une brûlée vive, l’autre enterrée vive : les femmes algériennes victimes d’une violence sans limites

Redaction

Les atrocités face à lesquelles sont exposées les femmes algériennes ne semblent pas s’achever. On ne passe pas une seule journée sans que les médias nous apprennent de nouveaux cas de brutalité et d’agression dont les victimes ne sont autres que des femmes innocentes et incapables de se défendre. L’histoire de la jeune femme de 45 ans enterrée vive par les siens défraye la chronique. Ce drame rapporté par les différents médias comme El Watan ou le Mag  est d’une telle atrocité qu’il révèle la nature des violences subies par les femmes dans les régions recluses de notre Algérie, notamment dans les villages éloignés. Croire que la situation de la femme s’est améliorée en Algérie est un leurre. Ce drame en est la preuve.

Selon un article publié sur le site Le Mag, des militaires algériens ont secouru de justesse une femme algérienne la quarantaine enterrée vivante dans la région de Bordj Menaiel, à 70 km à l’est d’Alger. Aucune précision sur le motif de l’acte n’est révélée jusqu’à l’heure. La presse algérienne a repris plusieurs versions. L’une d’elle implique un membre de la famille de la jeune femme qui l’aurait enterré vive pour la punir. C’est la version du quotidien arabophone Ennahar qui est la moins plausible car ce dernier soutient la possibilité d’une tentative de suicide. Il est difficile de croire que pour mettre un terme à ses jours, elle soit parvenue à s’enterrer elle-même.

Le propos ici n’est pas le pourquoi de cette agression, mais sa nature. Cet acte barbare et condamnable prouve une énième fois que les femmes ne sont pas en sécurité en Algérie, que la famille algérienne, à l’image de la société, demeure rétrograde, violente, criminelle dans certaines régions du pays.

Samia brûlée dans les toilettes par son agresseur…

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