Lutte contre AQMI : l’Algérie partenaire privilégié du Pentagone !

Redaction

Le Pantagone accorde une importance toute particulière au Maghreb et à la région du Sahel dans son programme de lutte contre le terrorisme. La surveillance aérienne et satellitaire de cette zone occupe une place centrale dans sa stratégie, cela ajouter aux actions sur le terrain dans lesquelles il veut impliquer les forces locales, particulièrement algériennes.

En effet, le général Ronald Ladinier a réaffirmé le 26 janvier à Alger, la volonté des États-Unis de travailler avec les services secrets algériens. Outre la formation de cammandos au Mali et au Niger, Washington a décidé d’introduire officiellement l’Algérie comme partenaire privilégié pour la lutte contre Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et son émir, Abdelmalek Droukel, qui s’est fait une spécialité (lucrative) dans l’enlèvement des touristes étrangers.

Pour rappel, le 19 octobre, Vicki Huddleston, le chargé de l’Afrique au Pentagone, avait fait le déplacement à Alger pour parler « aide technique et militaire ». Le premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, recevait le lendemain Jeffrey Feltman, secrétaire d’Etat adjoint par intérim des États-Unis pour le Proche-Orient.

Cela dit, se rapprochement avec l’Algérie voulu par le Pentagone, à travers «cette alliance sécuritaire », risque de déplaire aussi bien aux traditionnels partenaires de Washington dans la région, à savoir les marocains, que ses nouveaux «alliés» libyens.

Précisons enfin, que l’Algérie a refusé officiellement de prendre part au programme Africom et la création de bases militaires américaines sur le sol algérien. Il ne demeure pas moins, que l’Algérie se montre très coopérative dans la lutte contre le terrorisme, ce qui paradoxalement n’a pas dissuadé Washington de la placer dans sa liste noire des 14 pays à risque.

RAF (avec Maghreb Confidentiel )