L’Algérie est désormais la présidence du groupe africain des « Points focaux » chargé de la lutte contre la désertification auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
L’élection de l’Algérie a coïncidé avec l’organisation de la 9éme Conférence des parties de la Convention des Nations Unies tenue en Argentine, à Buenos Aires, a déclaré une source auprès du ministère de l’Agriculture et du développement rural à l’APS. A Buenos Aires, les représentants des pays concernés par la désertification se sont focalisés sur l’évaluation de l’état de mise en œuvre de la convention, notamment l’exécution du plan-cadre stratégique décennal adopté par la conférence des parties à Madrid en 2007, et les mécanismes appropriés à mettre en œuvre pour inverser les tendances à la dégradation des terres afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales et pastorales par la création d’activités économiques durables qui préservent les ressources naturelles.
Les objectifs de l’Algérie durant son mandat de deux ans, est «d’œuvrer à asseoir une meilleure coordination entre les 5 sous-régions par la mise en place d’un mécanisme régional de coordination en collaboration avec le secrétariat exécutif de la convention, d’accélérer le processus de participation de l’Union africaine aux futures rencontres internationales de la convention». La coopération Sud-Sud devrait d’être encourager dans le domaine du transfert de technologies et du savoir faire, de dynamiser en collaboration avec le secrétariat de la convention l’exécution des grands projets africains telle que «la muraille verte africaine» et «terre Africa».
Sur un autre registre, l’Algérie ambitionne d’ «activer le processus d’alignement des Plans d’actions nationaux, sous-régionaux, et le programme d’action de la région Afrique à la stratégie décennale de la convention sur la désertification, d’encourager la communauté scientifique africaine à la production d’indicateurs de tendance de la désertification et de la dégradation des terres à travers une assistance technique et scientifique et en renforcement des capacités ». La présidence algérienne «plaide auprès des institutions financières internationales pour la mobilisation des ressources supplémentaires, notamment auprès du Fonds pour l’environnement mondial».
Il faut savoir que le Ministère de l’Agriculture et du développement rural, représentée par la Direction générale des forêts (abritant le point focal national de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, UNCCD), en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères , va «œuvrer pour l’unification de la position africain, de partager son expérience dans le domaine de la lutte contre la désertification, de mobiliser les moyens techniques et scientifiques des centre et instituts spécialisés de l’Algérie et de la région afin d’améliorer l’efficacité de l’intervention et de faciliter l’action commune des pays africains», rapporte l’APS.
B.M
