Maroc : Obama et Mohammed VI recollent les morceaux

Redaction

Lors d’un entretien téléphonique, le président américain Barack Obama et le roi du Maroc Mohammed VI se sont mutuellement invités à se rendre visite. Un moment de détente dans leurs relations après un coup de froid sur le dossier du Sahara occidental.

Le communiqué de la Maison Blanche est laconique. « Le président des États-Unis Barack Obama s’est entretenu jeudi au téléphone avec le roi du Maroc Mohammed VI et l’a invité à Washington », annonce le document, rendu public le 9 mai. M. Obama et le souverain alaouite « ont parlé de l’importance d’approfondir nos relations bilatérales, particulièrement des dossiers de sécurité d’intérêt mutuel », ajoute l’exécutif américain, sans plus de précisions.

« M. Obama a invité le roi (…) à Washington et a dit être impatient de poursuivre leur conversation en personne », a conclu la Maison Blanche. Dans un communiqué cité par l’agence marocaine MAP, le Palais royal a pour sa part évoqué le courant de l’année 2013 pour un voyage officiel à Washington , notant que le souverain chérifien avait également invité Barack Obama à lui rendre visite au Maroc.

La Syrie en ligne de mire

D’après le même communiqué, la conversation téléphonique est intervenue à la suite d’un échange de lettres entre les deux dirigeants au sujet du Sahara occidental, qui avait été l’objet d’un bras de fer à l’ONU entre les deux pays. Les États-Unis avaient d’abord proposé que le mandat de la mission des Nations unies dans la région, la Minurso, soit élargi aux droits de l’Homme, avant de revenir sur leur décision devant les vives protestations de Rabat. Qui était allé jusqu’à reporter sine die un important exercice militaire bilatéral.

La démarche américaine n’est pas totalement gratuite. Barack Obama a multiplié ces dernières semaines les contacts avec des dirigeants de pays du monde arabe alliés des États-Unis, recevant dans le Bureau ovale, entre autres, l’émir du Qatar, le roi de Jordanie et le prince héritier d’Abou Dhabi, pour évoquer en particulier le dossier du conflit syrien.

Lu sur : Jeuneafrique.com

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