Mondial 2010 : l’inefficacité de l’attaque décrète l’élimination de l’équipe d’Algérie

Redaction

La participation de l’équipe nationale de football, éliminée dès le premier tour du Mondial sud-africain (11 juin-11 juillet), a confirmé la stérilité du compartiment offensif des Verts, une des appréhensions de l’entraîneur Saâdane bien avant le début de ce Mondial. L’Algérie quitte ainsi la coupe du Monde sans avoir inscrit le moindre but, la dernière réalisation de l’équipe nationale remontant au Mondial de Mexico en 1986, à savoir un but sur coup-franc de Djamel Zidane contre l’équipe d’Ireland. La stérilité de l’attaque algérienne aura été patente lors du match contre les Etats-Unis d’Amérique, mercredi à l’occasion du dernier match du groupe. Les Verts se devaient de gagner, donc inscrire des buts, pour se qualifier.

Toutefois, l’excès de prudence n’a pas permis aux camardes de Ziani de prendre à défaut le système de jeu des Américains qui était plus réalistes dans leur objectif de se qualifier au deuxième tour.
Ils se sont montrés solidaires aussi bien en attaque qu’en défense, en attaquant et en défendant en bloc. Mieux encore, ils ont joué avec l’esprit de basketteurs de la NBA, qui croient en la victoire dans les dernières secondes du jeu.

Ils n’ont, à aucun moment, baissé les bras, ce qui explique leur second souffle à chaque match qu’ils ont disputé durant le 1er tour. Contre les Anglais, ils ont réussi à revenir au score, de même que lors du match contre les Slovènes alors qu’ils étaient menés par 2-0.

Les protégés de Saâdane auront ainsi fait les frais de leur inefficacité offensive et du réalisme d’une équipe américaine volontaire, coriace et faisant montre de force de caractère.

Toutefois, l’équipe nationale qui dispose d’un gardien de but d’un niveau mondial, une défense solide et un milieu de terrain imperméable gagnerait à faire preuve d’efficacité en attaque où Ghezzal et Djebbour ont toujours du mal à s’imposer.

Aussi, cette peur de concéder une défaite et l’excès de prudence dans le système de jeu des joueurs algériens expliquent, en partie, ce manque d’efficacité regrettable en attaque, commente-t-on dans les milieux sportifs.