Après « l’accord, hier à Ghardaïa, entre les policiers protestataires et leur tutelle », la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ignore les raisons ayant poussé les policiers à poursuivre leur mouvement de protestation à Alger en organisant, ce mercredi 15 octobre, un rassemblement devant le siège de la présidence à El Mouradia. C’est ce que nous a affirmé le chargé de la communication de la DGSN, Djilali Boudalia, qui dit « ne pas savoir s’ils ont été reçus ou pas» au palais présidentiel, tout en assurant que « leurs revendications sont pourtant les mêmes avec celles de leurs collègues de Ghardaïa ».
Notre interlocuteur a souligné, par ailleurs, que «les policiers manifestants de Ghardaïa ont tous rejoint leurs postes ce matin après les garanties qu’ils ont reçues hier de la part du ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, et du DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, quant à la prise en charge de leurs revendications». « A l’issue de la réunion, il a été convenu que la durée de la mission des policiers à Ghardaïa n’excédera pas deux mois, que la période statutaire d’exercice dans le sud du pays ne dépassera pas trois ans ainsi que l’étude des modalités de rétribution des heures supplémentaires accomplies par les policiers », a-t-il énuméré, entre autres, avant d’affirmer que « le DGSN leur a promis qu’aucune mesure de représailles ne sera adoptée à leur encontre ».
Yacine Omar
