2015, « une année de crise » pour l’Algérie

Redaction

L’année 2015 ne s’annonce pas sous de bons auspices. La baisse brutale des prix du pétrole, ajoutée à la confusion politique qui règne dans le pays, prévoient une année difficile. C’est du moins ce que prévoit l’agence britannique Reuters qui a publié un rapport perspective sur la région Afrique du Nord et Moyen-Orient.

Au sujet de l’Algérie, l’agence d’information prévoit que l’année 2015 sera celle d’une « transition politique (…) après Abdelaziz Bouteflika. Ce sera une année de troubles entre les factions politiques en présence ». Reuters ajoute, à ces couacs politiques, d’autres difficultés liées à la baisse des prix du baril de pétrole. « Avec la baisse des prix du pétrole, l’Algérie se débat pour attirer un maximum d’investisseurs en hydrocarbures et fait face à une pression sociale revendiquant une vie meilleure (…) » écrit encore le rapport qui prévoit donc « une année de crise pour le plus grand pays d’Afrique ».

Ces prévisions ont déjà été faites par d’autres personnalités algériennes qui ont toujours tiré la sonnette d’alarme sur les fâcheuses conséquences d’une chute brutale des prix du pétrole. L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrehmane Hadj-Nacer évoque même dans El Watan la possibilité pour l’Algérie d’avoir recours au FMI pour financer ses dépenses.

Un constat que les autorités n’arrivent toujours pas admettre malgré des discours de plus en plus timorés et nuancés.

Essaïd Wakli