Plusieurs groupes terroristes, dont le chef d’AQMI, Abdelmalek Droudkel seront jugés dimanche par le justice algérienne. Ils sont accusés d’avoir orchestré de nombreux actes terroristes notamment à la fin des années 90.
Ils seront 48 au total, devant le Tribunal Criminel d’Alger dimanche à être jugés. Parmi eux six sont en détention. En revanche Abdelmalek Droudkel, toujours introuvable sera jugé par contumace, même si ce dernier a déjà été condamné à mort à plusieurs reprises par la justice algérienne.
Les accusés sont poursuivis pour constitution d’un groupe terroriste, massacres collectifs à l’explosif dans des lieux publics et enlèvement et menace d’assassinat dans le but de demander une rançon. Ils doivent également aux actes de destruction volontaire d’édifices publics et de véhicules à l’aide d’explosifs.
En effet, plusieurs faits sont imputés à Droudkel et ses alliés. En mai 2002, les accusés auraient attaqué un camion de l’ANP qui transportait 12 éléments militaires dans la région de Tizi-Ouzou, après avoir posé une bombe au bord de la route ce qui a coûté la vie à deux militaires. En 2006, ils auraient posé deux bombes artisanales sur la route menant à la ville de Dellys qui ont fait exploser des véhicules de l’ANP. En 2008, ils organisé deux attentats suicides… Et la liste n’est pas exhaustive, ces 48 présumés terroristes ont été impliqués dans une série d’attaque depuis 1998.
Les prévenus appartenaient à une organisation terroriste composée de plusieurs « katibat » et « escadrons » et à leur tête les katibat « El Ansar » et « El Fath », affiliée à AQMI, alors dirigée par Abdelmalek Droudkel.
La rédaction avec APS