« A travers cette attaque certains ennemis pensaient avoir réglé leur compte avec l’Algérie »

Redaction

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« L’Algérie a fait face à une agression extérieure ». Le ministre de la communication, Belaïd Mohand-oussaïd a ainsi qualifié l’attaque terroriste de In-Amenas.

Selon le ministre de la communication qui s’est exprimé ce matin sur les ondes de la radio nationale, cette attaque terroriste ne pouvait être perçue autrement qu’une « agression » vu le nombre de nationalités qui composent le commando terroriste. « Il y a eu 32 terroristes, dont 3 Algériens. Les autres viennent de 6 nationalités différentes. Certaines de ces nationalités ne sont même pas du continent africain », a précisé le ministre qui ne veut pas citer les pays d’origine de ces terroristes. Une chose est certaine, selon le ministre : « à travers cette attaque certains ennemis pensaient avoir réglé leur compte avec l’Algérie. Ils se trompent d’adresse ».

Selon le gouvernement algérien, le fait de s’attaquer à une installation qui produit du gaz est une attaque contre « le gagne-pain du peuple algérien ». « On s’est attaqué à une installation qui constitue un revenu pour les Algériens. Car, s’attaquer à ce site stratégique vise à déstabiliser l’Etat algérien », a indiqué le ministre de la Communication. Bélaïd Mohand-Oussaïd a précisé qu’en faisant de la sorte, les terroristes veulent créer des troubles lorsque l’Etat sera incapable de faire face aux dépenses du pays.

Interrogé sur le manque de communication durant l’opération de In-Amenas, le ministre de la communication a précisé que le gouvernement ne pouvait pas communiquer tant que l’opération était en cours. « Je comprends que, en tant que journalistes, vous pouvez être frustrés. Mais nous ne pouvions de donner des informations qui allaient du moment que l’opération se poursuivait. Pour nous, la vie des otages était une priorité absolue », a-t-il dit. Au sujet des contacts avec les pays concernés, tout en affirmant que le Premier ministre était en contact avec les responsables des pays d’origine de certains otages, il a rappelé que l’Algérie est un Etat « souverain ».

Essaïd Wakli

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