Un terroriste algérien aurait préparé deux sérieux projets d’attentats terroristes visant les principaux monuments parisiens. Sous le pseudonyme d’Abu Naji, Ali M. avait préparé des actions terroristes de grande ampleur « avec l’un des plus hauts responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) », révèle ce mardi le quotidien français Le Parisien.
D’après le Parisien, ce terroriste algérien âgé de 29 ans faisait partie d’une cellule dormante. Il a entretenu pendant toute une année des contacts réguliers avec un haut responsable d’AQMI. D’ailleurs, c’est au fil des échanges avec ce chef terroriste qu’Abu Naji a proposé de préparer des actions terroristes contre la tour Eiffel et le musée du Louvre, deux grands monuments culturels et historiques français. Ces projets n’ont pas abouti puisqu’Abu Naji a été arrêté et mis en examen pour «association de malfaiteurs». Son arrestation est survenue au moment où il s’apprêtait à rejoindre le maquis terroriste en Algérie, nous apprend la même source, selon laquelle la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le service secret français, a pris connaissance des projets terroristes d’Abu Naji lorsque ses messages ont été décryptés.
Sous son pseudo et à l’aide d’un logiciel de cryptage et d’une messagerie spécialement dédiée, le « terroriste algérien » (Le Parisien ne précise pas s’il s’agit d’un ressortissant français d’origine algérienne ou d’un citoyen algérien) a pu élaboré dans le secret total des projets d’attentats en France. Il s’est entretenu pour cela avec l’un des plus hauts responsables d’AQMI, un certain Redouane18 dont l’identité demeure toujours inconnue. Dans ses messages cryptés, Abu Naji avait proposé à Redouane18 de perpétrer des attentats contre des « manifestations culturelles qui ont lieu dans des villes du sud de la France au cours desquelles des milliers de chrétiens se rassemblent pendant un mois ». « Les artères deviennent noires de monde et une simple grenade peut blesser des dizaines de personnes, détaille-t-il. Je vous laisse imaginer si c’est un engin piégé », avait-il expliqué encore dans les messages codés découverts par la DGSI.
Soulignons enfin qu’Abu Naji a été arrêté quelques semaines avant la date effective de son déplacement en Algérie. Il a été donc empêché de justesse de rejoindre le maquis en Algérie. La France a-t-elle évité le pire ? Seules des investigations plus poussées pourront nous le dire.
