Khalida Toumi devra faire face à une plainte qui sera déposée à son encontre à Paris. Cette intervient au moment où l’ex ministre de la Culture fait l’objet de certaines accusations de corruption colportées par certains médias algériens. Des accusations qui n’ont pas été encore vérifiées ou authentifiées.
En dépit de cela, le mouvement algérien citoyen en France affirme, dans un communiqué parvenu samedi à notre Rédaction, qu’il « déposera une plainte à Paris pour faire la lumière sur ces affaires de corruption présumées, pour saisir les biens immobiliers et geler les avoir bancaires de Khalida Toumi« . La même source ajoute qu’elle « saisira la cour européenne sur un éventuel laxisme pour le fait que cet argent présumé sale est rentré illégalement en Europe et quel rôle a joué le Tracfin (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers Clandestins) ? »
Le coordinateur de cette association, Omar Aït Mokhtar, explique aussi qu’il « saisira en simultané la justice algérienne pour ouvrir une information judiciaire à l’encontre de Khalida Toumi et Ammar Saïdani ». Il estime, enfin, que « la justice algérienne souveraine, devrait être la seule à pouvoir juger les personnalités ayant exercés des hautes fonctions de l’Etat pour des faits qui remontent à la période où ils occupaient leurs fonctions en l’occurrence de Ministre de la culture et députée du RCD pour la première et de président de l’APN pour le deuxième. »