Le premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ effectue, depuis ce matin, une visite de travail en Algérie. Il se réunit avec son homologue algérien à Tébessa, wilaya frontalière entre les deux pays pour discuter notamment des questions sécuritaires communes.
Pour ce troisième voyage algérien en quelques mois, le chef du gouvernement tunisien a été accompagné, selon l’APS, Le chef du par les ministres de la Défense nationale et des Affaires étrangères, Ghazi Jeribi et Mongi Hamdi, ainsi que de l’ambassadeur de Tunisie à Alger, Abdelmadjid Ferchichi. Un voyage officiel qui sera bref puisqu’il ne durera qu’une seule journée.
Le bureau de Mehdi Jomaâ avait indiqué, la veille de sa visite, que cette rencontre entre les deux premiers ministres abordera notamment les questions sécuritaires. L’objet de la visite est donc résumé dans ce communiqué. Puisque quelques jours seulement avant cette virée de Mehdi Jomaâ, la Tunisie avait été secouée par l’assassinat de 14 militaires dans les monts Chaânbi, pas loin de la frontière algérienne.
Les responsables des deux pays ont alors annoncé leur volonté commune de coopérer dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. D’autant plus que les terroristes qui activent sur le sol tunisien opèrent également à la frontière algérienne.
Alger, disposant de plus de moyens et surtout d’expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, ne peut donc qu’aider son voisin de l’Est, en proie à des attaques terroristes cycliques. Tunis réussit bien une transition politique, mais peine à trouver une solution aux problèmes sécuritaires, d’où la nécessité d’aune aide étrangère.
L’Algérie a besoin, de son coté, d’une Tunisie stable pour ne pas devoir lutter contre plusieurs fronts en même temps à l‘Est de ses frontières où le danger libyen est toujours de mise.
Essaïd Wakli