Algérie : 41 terroristes membres d’ »Al-Qaida au Maghreb Islamique » devant la justice

Redaction

Le tribunal criminel d’Alger est en train de statuer depuis hier lundi dans l’affaire de 41 terroristes membres de l’Organisation terroriste « Al-Qaida au Maghreb Islamique », selon l’APS. Les accusés devront répondre de plusieurs chefs d’inculpation parmi lesquels : homicides volontaires avec préméditation et guet-apens, adhésion à un groupe terroriste armé dans le but de semer l’effroi au sein de la population et de créer un climat d’insécurité.

C’est hier lundi qu’a débuté le procès de 41 terroristes membres de l’Organisation terroriste AQMI, connue auparavant sous le nom du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Les terroristes devront répondre, selon le pôle des affaires criminelles de 2014,  de plusieurs chefs d’inculpation, à savoir « homicides volontaires avec préméditation et guet-apens, adhésion à un groupe terroriste armé dans le but est de semer l’effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, atteinte à la sécurité des citoyens, apologie des actes terroristes et financement d’un groupe terroriste armé ».

Le chef de cette organisation islamiste armée, Abdelmalek Droukdel, alias, Abou Moussab Abdelwadoud fait toujours partie des 26 terroristes toujours en fuite. Le nom de Gouri Abdelmalek, ancien chef de la katiba « Jund al-Khilafa » figurait également dans la liste des 41 mis en cause, mais ce dernier, impliqué dans l’assassinat, en septembre 2014 du ressortissant français Hervé Gourdel a été abattu, fin décembre, par les forces de l’armée nationale. Il est à rappeler que la première cible du groupe terroriste dirigé par Abou Moussab Abdelwadoud, durant les années 1990, est des personnes faisant parties du corps des services de sécurité et de l’Armée nationale populaire (ANP). Ces dernières sont pour lui des «apostats, des fils de chiens, des traîtres au service de la France». Droukdel, toujours en fuite, a commandité plusieurs embuscades à Alger et à Boumerdes.

Parmi les premiers accusés interrogés par le juge se trouvaient, selon l’APS, Laadoui Walid qui a reconnu que l’émir de « la Katibat El Feth », Abdelmalek Droukdel l’avait chargé en 2011 d’exécuter l’attentat-suicide à la ceinture d’explosifs. Ce terroriste qui a été arrêté à son domicile à Hussein Dey en 2011, s’apprêtait, selon l’arrêt de renvoi, à exécuter une opération suicide à l’aide d’explosifs. Il avait ensuite divulgué aux services de sécurité les noms de ses complices.

Il est à signaler que d’autres terroristes ont comparu devant le juge. Il s’agit de Chrik M’hamed et Walid Khaled, arrêtés lors d’une embuscade à Bachdjarrah à Alger alors qu’ils détenaient des armes et de bombes artisanales. Walid Khaled se préparait alors à exécuter une opération kamikaze.

 

Nourhane. S.

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