Pour rouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre l’Algérie et l’Italie, le président du Conseil italien, Matteo Renzi a effectué, ce mardi, une intense visite à Alger. Il a été reçu, en fin d’après-midi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avec qui il a échangé sur les relations entre les deux pays et sur diverses questions internationales.
Auparavant, Matteo Renzi a déjeuné avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les deux responsables ont ensuite animé une conférence de presse conjointe durant laquelle ils sont revenus sur les points forts des relations bilatérales. «Je peux confirmer que les relations économiques algéro-italiennes sont très bonnes. L’Italie est pour l’Algérie un puissant partenaire, particulièrement, dans le domaine de l’énergie. La coopération doit être forte et fondée sur l’intérêt des deux peuples », a déclaré Abdelmalek Sellal devant les journalistes. « Les mesures nécessaires pour la tenue de la réunion de la Haute commission mixte algéro-italienne, prévue à Rome durant le premier semestre de l’année 2015, ont été prises lors des entretiens », a-t-il indiqué. Il a ajouté que les entretiens qu’il a eus avec M. Renzi ont permis de tracer les priorités à même de consolider la coopération et l’élargir aux domaines de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie et du tourisme.
Sur le plan diplomatique, les deux pays « partagent les mêmes points de vue », ajoutera Sellal. L’Algérie et l’Italie « partagent la même vision et analyse sur l’ensemble des questions d’actualité régionale et internationale, notamment, ce qui concerne la situation au Sahel et dans des pays frontaliers, comme la Libye », précise le Premier ministre qui ajoutera que « les deux pays aspirent à rétablir la paix et la sécurité dans ces pays et à la sauvegarde de leur intégrité territoriale et le bien-être de leurs peuples ».
L’Italie est le troisième fournisseur de l’Algérie. Elle est son deuxième client. Rome achète l’essentiel de son gaz en Algérie qui importe de l’Italie des biens industriels et alimentaires.
Les deux responsables ne se sont pas exprimés sur des questions qui fâchent, à l’image des scandales de corruption qui impliquent des entreprises publiques des deux pays.
Essaïd Wakli