Algérie : Des enseignants retraités pour rattraper le retard occasionné par la grève

Redaction

Pour rattraper le retard occasionné par la prolongation de la grève des enseignants relevant du CNAPESTE, en débrayage depuis presque un mois, la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit a annoncé que les enseignants retraités seront appelés à venir dispenser des cours aux élèves et notamment aux bacheliers.

Mettant un terme à toutes les rumeurs sur le report de l’examen du baccalauréat, Nouria Benghebrit, la ministre de l’Education nationale, a annoncé aujourd’hui sur les ondes de la chaîne III que l’épreuve du bac se déroulera aux dates préalablement fixées. Afin de mobiliser tous les moyens nécessaires pour rattraper le retard accusé jusqu’ici, la ministre a souligné que les enseignants retraités seront sollicités. «Les retraités qui ont accumulé des années d’expérience importantes, sont à nouveau sollicités pour aider le système à avancer. Ils vont nous aider à transmettre leur expérience », a indiqué la ministre pour qui « le secteur de l’Education est dans l’obligation d’assurer cette formation continue».

Afin de rassurer les candidats du bac à travers le territoire national, la première responsable du secteur de l’Education a tenu à affirmer que tous les moyens nécessaires ont été adoptés pour rattraper le retard causé par la grève observée dans le secteur. « L’évaluation se fera sur la base de ce qui a été fait réellement », a tenu à préciser la ministre. Il n’est pas question de limiter les cours sur lesquels porteront les examens. Mme Benghebrit a insisté sur l’importance de mettre fin à cette pratique en certifiant que «l’évaluation se fera sur la base de ce qui a été fait réellement » dans la mesure où «l’acte pédagogique d’évaluer se fait par rapport à ce qui a été réalisé et pas sur la base d’un programme ».

Concernant le rattrapage des cours, la ministre de l’Education nationale se félicite de voir la situation se normaliser avec la reprise des cours des enseignants grévistes.  Mme Benghebrit n’a pas manqué de revenir sur sa décision de proposer aux élèves les leçons en CD. A ce propos, elle a assuré que sa décision avait pour but d’introduire l’innovation en offrant aux élèves un support supplémentaire et utile. «Je tiens à dire qu’un CD ne peut pas remplacer un enseignant », a-t-elle soutenu. Qualifiant les grèves qui perturbent le secteur de l’éducation de «perturbations structurelles», la ministre a proposé un débat plus profond.

Enfin et s’agissant de la formation continue des enseignants, la ministre de l’Education nationale a évoqué la nécessité de réhabiliter les ex-Instituts de technologie de l’éducation (ITE).

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