L’affaire du général Hassan, un haut gradé du DRS, le service de renseignement algérien, a connu un nouveau rebondissement. Ce puissant officier supérieur, réputé pour être le bras droit du général Toufik, l’indéboulonnable patron des services secrets algériens, a été placé depuis plus d’une semaine en résidence surveillée à Hydra, un quartier huppé de la capitale Alger, a-t-on appris d’une source proche de son entourage.
Notre source assure que le général Hassan, qui souffre en ce moment de plusieurs problèmes de santé, est placé dans cette résidence en attendant les évolutions de son affaire au niveau du tribunal militaire de Blida. Notre source confirme également que le général a été obligé de quitter officiellement sa résidence, située au Centre de repos familial de Sidi-Fredj. Pour rappel, le général Hassan, qui a dirigé durant plusieurs années le service de lutte anti-terroriste au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a été accusé par une plainte déposée au niveau du tribunal militaire de Blida d’avoir “constitué un groupe armé”.
Le général Hassan est également soupçonné de détenir et retenir illégalement des armes de guerre. De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire. Des sources judiciaires nous ont appris qu’au regard de ces chefs d’inculpation, le parquet devrait requérir la peine capitale contre le général Hassan, et ce en vertu de l’article 86 du code pénal algérien. Pour l’heure, son procès n’a toujours pas commencé et ce dossier délicat suscite un véritable bras de fer opposant divers clans au sein des plus hautes institutions militaires algériennes. De son côté, le ministère de la Défense nationale n’a communiqué aucune précision concernant ces informations et continue d’observer un mutisme mystérieux.