L’issue de la prise d’otages d’In Amenas fut tragique pour le Japon. Les victimes japonaises de cet attentat terroristes sont nombreuses. Les japonais pleurent ainsi leurs morts et se recueillent en leur mémoire. Jeudi matin, un avion japonais à quitté très tôt l’aéroport d’Alger pour rapatrier au Japon « les sept rescapés nippons de la prise d’otages du site gazier d’In Amenas, ainsi que les dépouilles de neuf autres », a-t-on appris de la part de l’AFP qui cite le gouvernement japonais.
« Arrivé la veille, l’appareil spécial a décollé d’Alger vers 6H00 locales (14H00 à Tokyo, 07H00 GMT), avec à bord le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Shunichi Suzuki, lequel s’était rendu en Algérie porteur d’un message du Premier ministre Shinzo Abe et pour rencontrer le Premier ministre algérien », explique encore l’AFP d’après laquelle ce vol est attendu à l’aéroport de Tokyo-Haneda vendredi vers 07H00 locales. Il est à rappeler que mercredi, le gouvernement japonais a confirmé la mort de deux autres Japonais. Le nombre des victimes japonaises est donc de neuf otages au total. Ceci dit, il reste encore un Japonais dont on est sans nouvelles sur les 17 qui travaillaient sur le site gazier d’In Amenas pour le compte de la société nippone de construction d’installations chimiques et énergétiques JGC.
« Le Premier ministre a demandé que le maximum soit fait pour confirmer le sort de la dernière personne manquante », a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. « Cela peut prendre un certain temps car les corps ont été gravement endommagés », a précisé M. Suga. Pour leur part, les médias japonais ont révélé que cet otage recherché s’appelle Tadanori Aratani. Âgé de 66 ans, il est un ex-PDG adjoint et actuel conseiller spécial de JGC.