La polémique fait rage à quelques jours de la tenue des élections locales prévues le 29 novembre prochain. Les petits partis aux budgets insignifiants et aux moyens dérisoires ont réclamé des subventions financières à l’Etat pour pouvoir mener leur campagne.
Mais ces petits partis n’ont guère obtenu gain de cause car le ministère des Finances a refusé catégoriquement de leur accorder des subventions financières. C’est le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel), Mohamed Seddiki, qui a annoncé cette nouvelle.
Mohamed Seddiki a déploré le refus du ministère des Finances car il estimé que les petits partis n’ont nullement les moyens matériels pour mener campagne à l’opposé des autres partis qui dominent la scène politique tels que le RND et le FLN. Dans une déclaration au site TSA, Mohamed Seddiki a même menacé de saisir le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, pour défendre la cause de ces petits partis.
Mais selon plusieurs sources concordantes, Sellal n’est pas prêt à tendre une oreille attentive au président de la CNISEL car il estime que les subventions financières accordées à ces partis sont susceptibles d’ouvrir la voie à la corruption et au détournement des deniers publics.
La Rédaction