C’est l’Histoire de l’arroseur arrosé. C’est ce qui s’est passé avec le professeur Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce dernier a commis, selon le site Tout sur l’Algérie, un plagiat alors qu’il a organisé, il y a tout juste quelques semaines, un séminaire sur le même sujet.
Selon TSA, « Le 22 septembre dernier, pour rédiger un texte pompeusement intitulé La Programmation de la recherche : concilier stratégie nationale et ambition des chercheurs, le professeur Aourag ne perd pas son temps : il copie, à la virgule près, un document du ministère français, en l’occurrence Stratégie nationale de recherche et d’innovation 2009. Il copie même la préface du document rédigée par l’ancienne ministre française Valérie Pécresse ».
Pour illustrer son article, le journaliste n’a pas hésité à reproduire, in extenso, des extraits de l’article du responsable algériens et celui du ministère français de l’Enseignement supérieur. Florilèges : «Ma conviction, est simple : la recherche et l’innovation ne constituent pas des solutions d’avenir parmi d’autres. Ce sont les principaux, je dirais même, les seuls outils dont nos sociétés disposent pour construire le monde de demain : c’est donc sur la recherche et l’innovation que nous concentrerons nos efforts, c’est autour d’elles que la nation doit se rassembler et s’investir. Pour que le progrès scientifique ne soit pas séparé du progrès social, il faut que les découvertes fondamentales soient transformées en innovations technologiques ou appliquées. Mais cela ne suffit pas, il faut également que la société soit prête à accueillir le progrès scientifique et technique et qu’un dialogue permanent s’instaure dans la société, entre les citoyens et les scientifiques », peut-on lire dans le texte algérien. La version originales est : «Ma conviction, partagée par l’ensemble du Gouvernement, est donc simple : la recherche et l’innovation ne sont pas des solutions d’avenir parmi d’autres. Ce sont les principaux et même parfois les seuls outils dont nos sociétés disposent pour construire le monde de demain : c’est donc sur la recherche et l’innovation que nous devons compter, c’est autour d’elles que la nation doit se rassembler.
Pour que le progrès scientifique ne soit pas séparé du progrès social, il faut en effet que les découvertes fondamentales soient transformées en innovations technologiques ou appliquées. Mais cela ne suffit pas : il faut également que la société soit prête à accueillir le progrès scientifique et technique et qu’un dialogue permanent s’instaure entre les citoyens et les scientifiques ».
Le site d’information a précisé que ses tentatives de contacts avec le professeur Aourag ont été infructueuses.
En attendant la version des faits du concerné, l’information fait du buzz sur la toile.
E. W.