Pour faire face à la menace terroriste qui provient de Libye, le gouvernement algérien a opté pour la création d’une septième région militaire.
Le journal francophone El Watan qui a rapporté cette information précise qu’il est « prévu la construction de nouvelles installations et bases pour les forces de sécurité, le déploiement d’une force combinée, dont des GGF, de pas moins de 40.000 soldats à proximité des champs pétroliers et gaziers de Hassi Messaoud (Ouargla), Tine Fouyet Tabankort de In Amenas (Illizi) et Adrar. Quant au commandement régional, il sera responsable de l’administration des infrastructures militaires, de la logistique, du logement et de la formation des conscrits ». Le journal précise que ce sont l’un des deux généraux-majors, Lalaymia et Kerboua, promus le 5 juillet dernier, qui sont pressentis pour diriger cette nouvelle région militaire.
Cette idée, apparemment approuvée par le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika qui a donné son vert, servira à protéger l’immense zone frontalière que partage l’Algérie ave la Libye. C’est de cette frontière que sont entrés, en début 2013, des dizaines de terroristes qui ont attaqué le site pétrolier de Tiguentourine.
Parallèlement à cette 7è région, le ministère de la Défense a décidé de renforcer les deux autres régions qui existent dans le Sud du pays, à savoir la 4è Région (Ouergla) et la 6è (Tamanrasset).
Essaïd Wakli