Ali Kafi, l’homme qui a succédé à Boudiaf en 1992, est décédé

Redaction

L’ancien président du Haut Comité d’Etat, un organe installé juste après la démission du Président Chadli Ben-Djedid, est décédé, a-t-on annoncé sur les ondes de la radio nationale. L’homme qui a succédé le 02 juillet 1992 à Mohamed Boudiaf tire sa révérence après avoir occupé plusieurs importantes fonctions au sommet de l’Etat Algérien.

Né en 1928 à d’El-Harrouch (Wilaya de Skikda), Ali Kafi est connu également pour son riche parcours pendant la Guerre de l’Indépendance.  En effet,  le 1er novembre 1954, il milite à Skikda puis il rejoint le maquis du nord constantinois. Sous les ordres de Zighoud Youcef, il participe aux offensives d’août 1955. En août 1956 il fait partie de la délégation de la zone 2 au congrès de la Soummam.  Appelé en mai 1959 à Tunis, il sera un des dix (10) colonels qui réorganiseront les instances dirigeantes de la révolution (le G.P.R.A. et le C.N.R.A.). Au cours de la crise en 1962, il se trouvera du côté du G.P.R.A. A l’indépendance, il  es  nommé  ambassadeur  dans  plusieurs  pays (Syrie, Liban, Libye, Tunisie, Egypte, Irak  et  Italie). Le 11 janvier 1992, après la destitution du président Chadli Bendjedid, il devient une personnalité connue par tous les Algériens puisqu’il est l’un des membres du Haut comité d’État (HCE), organe provisoire de la gestion de l’État mise en place par l’armée algérienne pour gérer la crise des années 90. Le 30 juin 1994, il remet ses pouvoirs de chef de l’État à Liamine Zéroual.