La ministre de l’Education, Nouria Benghebrit Remaoun, a détaillé ce mardi les mesures qui seront appliquées pour lutter contre toute forme de triche durant l’examen du Bac cette année.
Quelques jours avant le début de l’examen, Nouria Benghebrit Remanoun part en croisade contre les tentatives de tricherie au Baccalauréat. Objectif pour la nouvelle ministre de l’Education : ne pas reproduire le scandale de l’an dernier. En 2013, des lycéens étaient allés jusqu’à menacer physiquement à l’aide d’armes blanches les surveillants des centres d’examen pour les laisser tricher librement. Un cas de triche qui restera tristement dans les annales et que la ministre de l’Education, en poste depuis la formation du nouveau gouvernement de Sellal, veut éviter.
Pour cela, un dispositif anti-triche sera mis en place durant les épreuves du baccalauréat. « Des dispositions particulières » seront prises pour empêcher les débordements et la fraude, a indiqué ce mardi, la ministre de l’Education, au micro de la Chaîne III. Ainsi, les surveillants devront remplir deux PV : Un procès verbal général de la classe, un second en cas de problème, a-t-elle précisé à l’antenne ce matin. « Celui qui perturbe, c’est celui qui paye », a appuyé Nouria Benghebrit Remaoun.
500.000 fonctionnaires mobilisés
Pour encadrer les quelques 657.000 candidats au Bac, le nombre de fonctionnaires sur le terrain sera revu à la hausse. « Plus de 500.000 fonctionnaires seront directement mobilisés et plus de 500 milliards seront dépensés » pour l’organisation du Bac et du BEM 2014, a annoncé la Ministre, qui, la veille, sur le plateau de la Télévision nationale, avait adopté un ton rassurant. Toutes les moyens matériels et humains ont été mobilisés par l’Office national des examens et concours (Onec) pour assurer le bon déroulement des épreuves, avait-elle alors affirmé.
Le dispositif anti-triche, réfléchi par Benghebrit, sera-t-il efficace ? Réponse dans deux semaines.