Banque d’Algérie : Mohamed Laksaci fait marche arrière

Redaction

Bémol dans la situation financière du pays. Après avoir été alarmiste lors de son récent passage à l’APN, le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci devient soudainement rassurant. Il affirme que les réserves de changes du pays sont suffisantes pour faire face à une durable chute des prix du pétrole. Les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 185,273 milliards de dollars à fin septembre 2014, « un niveau adéquat permettant à l’Algérie de faire face au choc externe », a indiqué, ce jeudi à Alger, le gouverneur, rapporte l’APS.

Autre argument brandi par Laksaci : la faiblesse de la dette extérieure. Il précise que « (…) l’encours historiquement bas de la dette extérieure (3,666 milliards de dollars à fin septembre 2014) concourt à la solidité de la position financière extérieure nette ». Il a également fait savoir que « le très faible endettement en devises des entreprises du secteur des hydrocarbures et des banques de la place contribuera à limiter les conséquences financières du choc externe ».

Pourtant, lors qu’il a présenté, en novembre dernier, la situation financière du pays devant les députés, Mohamed Laksaci avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur des « dangers » qui guettent le pays au cas où les prix du pétrole restent à des niveaux bas. Mais entre les déclarations de novembre et les affirmations de janvier, Laksaci a participé à une réunion restreinte avec le chef de l’Etat portant sur la stratégie à adopter devant la baisse des prix du pétrole.

Essaïd Wakli

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