Ali Benflis a profité de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse pour annoncer à la fois la date de la tenue du Congrès de son parti et réitérer ses positions quant à la défense de la liberté d’expression.
Ali Benflis annonce ainsi que le Congrès de son parti, Talaiaâ El-Houriat (Pionniers des Libertés), aura lieu les 13 et 14 juin prochain à Alger. Avant cela, le parti, présent dans toutes les wilayates et la majorité des communes du pays à en croire son fondateur, tiendra des congrès régionaux dans toutes les régions afin de permettre une meilleure représentativité de ses militants.
Revenant sur la liberté de la presse, Ali Benflis s’adresse directement aux journalistes. « Vous n’êtes pas seuls ; vous ne livrez pas un combat solitaire et désespéré ; votre cause n’est pas une cause orpheline car, elle est une cause collective qui nous rassemble tous autour de vous. », a-t-il dit. « La liberté de pensée, la liberté d’opinion, la liberté de la presse et la liberté d’information d’une manière générale sont les premières victimes – les victimes toutes désignées – de toutes les tyrannies sous toutes leurs formes et sous toutes les latitudes », indique l’ancien premier ministre qui rappelle que « La liberté de la presse est l’oxygène de la vie démocratique ».
«Les ordres non-démocratiques vivent de l’opacité alors que l’information c’est la transparence par excellence. Ces ordres ne peuvent pas fournir au droit à l’information et à la liberté d’informer un espace favorable et hospitalier. La négation de ce droit et de cette liberté est dans leur nature et fait leur essence », ajoute Ali Benflis qui rappelle que «le droit à l’information et la liberté d’informer ne sauraient se concevoir de manière séparée et isolée de la problématique démocratique qui se pose avec acuité dans notre pays. ».
Essaïd Wakli