Bouteflika aura son mot à dire dans le choix de son successeur

Redaction

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La maladie et l’éloignement de Abdelaziz Bouteflika suscitent des interrogations et des commentaires controversés et contradictoires. Si certains pensent qu’il faut appliquer l’article 88 de la Constitution qui règle en partie la problématique de la vacance du pouvoir, d’autres préfèrent parler de stabilité et du maintien du statu quo jusqu’à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu, en principe, en avril 2014.

Le politologue et ancien secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, Abdelaziz Djerrad est de ceux qui pensent que même si « le président est véritablement malade », il faut « laisser les choses se faire jusqu’à l’élection présidentielle de 2014 ». L’universitaire qui s’est exprimé dans les colonnes du quotidien arabophone El-Khabar, a indiqué qu » il « vaut mieux privilégier la stabilité des institutions »  malgré la maladie du chef de l’Etat. Selon l’analyste, l’absence physique de Abdelaziz Bouteflika n’affecte pas « le fonctionnement des institutions » qui sont, à ses yeux, «solides». Abdelaziz Djerrad pense que l’actuel président aura son mot à dire dans le choix du futur président de la République. Mais ce choix «ne sera pas déterminant».

E. W. 

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