Bouteflika se serait séparé de plusieurs conseillers : Que se passe-t-il à la Présidence de la République ?

Redaction

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Après le Département de renseignement et de sécurité (DRS), l’Etat-Major de l’armée, le gouvernement et les divers ministères qui le composent, le grand ménage a-t-il commencé au coeur de la Présidence de la République ? C’est du moins la question qui s’impose à l’esprit suite aux multiples informations qui nous parviennent du palais d’El Mouradia.

Des informations de plus en plus insistantes nous font croire que le Chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, aurait mis fin aux fonctions de quatre conseillers à la Présidence de la République. Pour l’heure, aucune source officielle n’a voulu confirmer publiquement cette nouvelle mesure qui signifierait qu’un grand changement est en train d’être opéré dans les coulisses des centres de décision du pays. Mais dimanche,  le quotidien arabophone Ennahar n’a pas hésité à annoncer que la Présidence a bel et bien fait le ménage dans les hautes sphères de l’Etat en écartant des conseillers, pourtant, bien installés.

Il s’agit du général major à la retraite de Mohamed Touati, qui a été, depuis plusieurs années, conseiller à la présidence pour les affaires de sécurité. Il y a également le très controversé, Mohamed Meguedem, qui était déjà un conseiller de l’ancien président Chadli Benjedid.

L’autre conseiller écarté serait l’ancien colonel Rachid Aissat, en poste depuis l’arrivée de Bouteflika au palais d’El Mouradia en 1999. La dernière personnalité concernée par cette nouvelle décision est l’ancien diplomate, Lamine Kherbi, qui a occupé, par le passé, le poste d’ambassadeur de l’Algérie à New York. Il est clair que ces quatre personnalités étaient, jusqu’à un passé récent, relativement influentes, du moins pour quelques uns d’entre d’elles, dans les cercles décisionnels. Si Bouteflika décide de s’en séparer, maintenant, c’est qu’il y a eu des changements notables dans les rapports de force qui déterminent la gestion des affaires de l’Etat algérien. Il est nécessaire de signaler, par ailleurs, que ces mises à l’écart interviennent quelques mois seulement après l’intronisation d’Ahmed Ouyahia au poste de chef de cabinet à la présidence de la République. Ce départ, dont il faut parler encore au conditionnel en l’absence d’une confirmation officielle, des anciens conseillers pourrait être lié à l’arrivée, sur les lieux, de l’ancien patron du RND.

 Elyas Nour

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