Le Président Abdelaziz Bouteflika a rappelé son engagement pour l’égalité entre les hommes et les femmes en Algérie, à l’occasion du Congrès international féminin, qui se tient ce mardi 28 octobre à Oran.
Abdelaziz Bouteflika est sorti de son silence. Discret depuis sa réélection, le 17 avril dernier, le Président s’est exprimé ce mardi via un courrier adressé aux organisateurs du premier Congrès international féminin. Dans cette lettre, dont certains extraits ont été publiés par l’APS, le chef de l’Etat rappelle son engagement pour les droits de la femme algérienne et pour une société d’égalité des sexes. « Nous nous employons depuis des années à asseoir les bases pour la réalisation de l’égalité entre la femme et l’homme dans notre pays », a ainsi écrit Abdelaziz Bouteflika, dans un extrait rapporté par l’APS. Et d’ajouter : « Toute discrimination entre l’homme et la femme ou tentative de mettre les deux en opposition n’est que méprise, Dieu Tout Puissant, en élevant le rang de la femme, nous a épargné le moindre égarement à ce propos ».
Pour Abdelaziz Bouteflika, qui se pose en tant que défenseur de la femme algérienne, il n’existe pas réellement de différence entre les hommes et les femmes. Il écrit ainsi : « notre profonde conviction » est « qu’il n’existe de différence entre l’homme et la femme que dans la manière pour chacun d’eux d’accomplir au mieux sa mission ».
Ambitieux, Abdelaziz Bouteflika évoque dans sa lettre l’intention de faire de l’Algérie un exemple en matière de respect et de considération pour la femme, tout en reconnaissant les limites actuelles : « En dépit d’insuffisances que nous devons rattraper dans le futur, nous aspirons à ce que notre pays soit un exemple à suivre dans le domaine de la promotion de la femme dans le respect des valeurs humaines et des préceptes de l’Islam ».
Pour rappel, l’Algérie abrite, depuis ce mardi et jusqu’au 31 octobre, le premier Congrès international Féminin Pour une Culture de Paix, placé sous le thème « Paroles aux femmes ». Ses organisateurs ambitionnent de lancer un débat constructeur sur « l’image de l’Islam dans la société et la place primordiale de la femme comme première école et source de douceur et de paix ».