Ces Algériens qui participeront à la révision de la Constitution de l’Algérie…

Redaction

La révision de la Constitution algérienne avance à grands pas. Le président de la République a nommé les membres de la commission chargé d’établir un avant-projet pour cette modification de la loi et le Premier Ministre a installé cette commission ce matin. Qui va en faire partie ?

Après avoir mené de nombreuses consultations avec des experts et différents acteurs politiques et sociaux, menées successivement par le président du Conseil de la nation et le Premier ministre, la présidence a donné ses nouvelles fonctions à la commission qui sera chargée de proposer un avant-projet.  Dans ce groupe de travail se trouvent de nombreux experts dont des professeurs d’université : Azzouz Kerdoun, qui sera le président de la commission, Faouzia Benbadis, Bouzid Lazhari, Ghaouti Mekamcha et Abderrazak Zouina. « Cette commission se compose de professeurs d’universités, tous connus pour leurs compétences et leurs qualités morales » a précisé la présidence dans un communiqué officiel. Le président de cette commission, Azzouz Kerdoun, est professeur de droit international et de sciences politiques à l’Université de Constantine et membre et ancien vice-président du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies.

« La commission d’experts chargée d’élaborer un avant-projet de loi portant révision constitutionnelle. Cet avant-projet devra s’appuyer, à la fois, sur les propositions retenues des acteurs politiques et sociaux, et sur les orientations du Président de la République, et ce, en vue de leur traduction en dispositions constitutionnelles », précise encore la présidence.

Les recommandations de cette commission sont très attendues, et devraient être rendues « dans les plus brefs délais ». Il ne s’agit que d’une première ébauche des modifications apportées à la Constitution, qui seront soumises à un référendum. Toutefois les premières conclusions permettront de tracer les grandes lignes. Nous saurons enfin si cette nouvelle constitution arrangera le statut de l’actuel président de la République, à un an des présidentielles.

La rédaction avec APS