Chakib Khelil : « Je n’ai qu’un seul compte bancaire et mes enfants ont de la peine à boucler les fins de mois »

Redaction

Chakib Khelil continue à se défendre dans les colonnes des médias nationaux contre les accusations de corruption que la Justice algérienne colporte à son encontre. L’ancien ministre de l’Energie et des Mines a crié encore son innocence. Mieux encore, il affirme dans un entretien téléphonique accordé à El Watan qu’il n’est guère fortuné comme le laisse entendre ses détracteurs.

« Dire que mes enfants ont des liens d’affaires avec Bedjaoui n’est que pur mensonge. Mes enfants vivent aux Etats-Unis certes, mais n’ont aucun bien. Ils sont locataires de leurs appartements. Ils travaillent comme tout le monde et ont souvent de la peine à boucler les fins de mois. Moi-même je n’ai qu’un seul compte bancaire que j’ai gardé depuis que je travaillais à la Banque mondiale », a-t-il confié sans ambages sans ses déclarations à El Watan. Dans cette nouvelle sortie médiatique, Chakib Khelil précise encore que « tout l’argent que j’ai économisé depuis que j’étais étudiant, puis fonctionnaire de la Banque mondiale, puis ministre a été investi dans un bien immobilier ». Chakib Khelil n’est donc pas riche. Et son patrimoine ne serait pas exubérant. A l’entendre, il serait même pauvre ! C’est du moins ce que l’ancien ministre essaie de nous faire croire alors que le FBI avait déclenché des enquêtes sur son patrimoine immobilier composé d’au moins trois maisons luxueuses acquises dans le Maryland.

De ces biens immobiliers, qui reflètent tout de même une certaine richesse, Chakib Khelil n’en a guère parlé. Poursuivant sa lancée, il déclare encore que « je n’ai jamais eu de carte de résidence ou de nationalité américaine ». « Mon épouse est très connue ici, aux Etats-Unis, pour ses activités en rapport avec l’indépendance de son pays qu’est la Palestine. C’est un combat qu’elle mène depuis de longues années et elle continue à le mener », a-t-il confié en dénonçant des rumeurs infondées circulant à son propos. « Pourquoi veut-on m’impliquer dans des affaires dans lesquelles je n’ai aucune responsabilité ? », s’est-il interrogé en dernier lieu tout en invitant ses détracteurs à « apporter » la preuve de ce qu’ils avancent.