Chakib Khelil négocie son retour en Algérie

Redaction

L’étau se resserre autour de Chakib Khelil. Ses comptes bancaires, ainsi que ceux des membres de sa famille, seraient bloqués dans plusieurs pays du monde et en Algérie.

C’est ce que rapporte ce matin le journal El Watan qui cite des sources judiciaires. Selon le quotidien, Chakib Khelil est aujourd’hui «dans une impasse. Ses comptes bancaires et ceux des membres de sa famille ont été bloqués par les autorités des pays où ils sont domiciliés, mais également en Algérie, où ses biens sont depuis le lancement du mandat d’arrêt sous contrôle de la justice. Il est obligé de trouver une issue à sa situation, surtout s’il vit uniquement des fonds contenus dans ses comptes». Pis, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines semble décidé à se défendre. Mais cela passe d’abord par un retour au pays. Pour cela, «il a sollicité des avocats algérois pour assurer sa défense. Il veut juste avoir des garanties de ne pas être placé en détention, ainsi que les membres de sa famille, qui sont eux aussi concernés par des mandats d’arrêt. En fait, il sait qu’aucun avocat ne peut assurer sa défense en étant à l’extérieur du pays».

Selon la même source, l’ancien ministre, aujourd’hui établi aux Etats-Unis d’Amérique, est entrain de négocier son retour au pays. Il négocie quoi ? Son seul souci reste la détention préventive. Il veut s’assurer qu’«en contrepartie de son retour au pays, ni lui ni les membres de sa famille ne feront l’objet de détention préventive», révèlent encore des sources judiciaires citées par El Watan.

L’ancien ministre de l’Energie et des Mines, son épouse ainsi que deux de leurs enfants sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne dans le cadre de l’affaire « Sonatrach 2 ». Chakib khellil est poursuivi pour les chefs d’inculpation : «corruption», «trafic d’influence», «abus de fonction», «blanchiment d’argent», «direction d’une association de malfaiteurs» et «organisation criminelle transnationale».

E. W.