En Algérie, la rue commence à se mobiliser contre la cherté de la vie et les conséquences désastreuses de la crise financière notamment la chute brutale du pouvoir d’achat des Algériens. Le 5 novembre prochaine, une grande marche est prévue à Béjaïa pour réclamer des comptes aux autorités concernant la gestion économique du pays.
C’est du moins ce que nous apprend la section locale du RCD, l’un des partis les plus actifs de l’opposition algérienne. « Le pouvoir fait payer la facture de ses errements durant plus d’une quinzaine d’années aux citoyens et en particulier les plus faibles d’entre nous ; c’est-à-dire les salariés, les chômeurs, les jeunes et les personnes sans revenu », explique ce parti dans un communiqué parvenu à notre Rédaction. « C’est ainsi qu’après les augmentations sur tous les produits et services durant l’année passée, le gouvernement s’apprête à relever une nouvelle fois les taxes sur les carburants et l’électricité ainsi que sur tous les produits de consommation courante en portant la TVA à des seuils supérieurs », ajoute la même source qui exprime ses inquiétudes face à « la dévaluation du dinar » et « l’annulation de projets socio-économiques régionaux pour garder intact le train de vie de ses clientèles ».
C’est dans cet esprit qu’une grande marche sera organisée le samedi 05 novembre 2016 à 11 H 00. Cette manifestation débutera de l’esplanade de la maison de la culture Taous AMROUCHE vers la place de la liberté d’expression Saïd MEKBEL.
