Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) s’est positionnée sur le dossier des frontières algéro-marocaines. Elle estime qu’il est indispensable pour l’économie du Maghreb de lever cette barrière qui freine la progression de cette région.
Lors de la 5ème conférence sur l’intégration économique dans l’espace de l’Union du Maghreb arabe (UMA, qui regroupe l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie) qui a lieu cette semaine à Nouakchott, Christine Lagarde a abordé les enjeux et les modifications, que le FMI pensent nécessaires, pour un renforcement de l’UMA.
Christine Lagarde a appelé les Etats maghrébins à s’ouvrir au monde extérieur pour renforcer leurs économies à travers la normalisation des échanges commerciaux. Elle a indiqué qu’il était préférable de « à diversifier leurs relations avec l’extérieur et de limiter leur dépendance de l’Europe ». La directrice du FMI a également préconisé « la levée progressive des serrures géographiques » dans le Maghreb, évoquant implicitement les frontières fermées entre l’Algérie et le Maroc. L’ouverture des frontières permettrait de donner de réelles chances de développement à l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
L’UMA créée en 1989, n’a jamais réellement pu développer tous les moyens dont elle dispose en raison du différend autour du Sahara Occidental qui ne permet une réelle union maghrébine politique et économique.