Le tirage au sort effectué par la CNSEP vendredi 21 mars a permis de déterminer le nombre, la durée, les dates, les horaires et le passage des six candidats dans les émissions diffusées par « les établissement publics de radiodiffusion sonore et de la télévision » pour la campagne présidentielle.
Les interventions des candidats sur les médias publics – télévision et radio – des candidats durant la campagne présidentielle ont été définies par le tirage au sort effectué par la Commission nationale de surveillance de l’élection présidentielle (CNSEP). Les 6 candidats à la présidence algérienne présenteront leur programme sur ces organes de presse en fonction de la répartition du temps de parole réparti avec équité.
Cette décision a été faite conformément à l’article 191 de la Loi organique n° 12-01 du 18 Safar 1433 relative au régime électoral. Elle stipule, en effet, que « tout candidat aux élections locales, législatives ou présidentielles dispose, pour présenter son programme aux électeurs, d’un accès équitable aux supports médiatiques de télévision et de radiodiffusion nationale et locale. La durée des émissions accordées est égale pour chacun des candidats aux élections présidentielles. (…). Les autres modalités de publicité des candidatures sont déterminées par voie réglementaire. »
22 jours pour convaincre
Lors de cette réunion à la CNSEL, en présence des membres de la commission qui sont les représentants des 6 candidats le nombre d’interventions médiatiques par candidat, sa durée, les dates, horaires et ordre de passage on été fixés. La répartition du temps d’antenne a été fixé pour la télévision à 3 créneaux de 30 minutes par candidats et à 4 créneaux de 110 minutes pour la radio pour les 22 jours de campagne présidentielle. Le temps de parole est décrit en unité de 5 minutes. Ainsi, 66 unités sont autorisés par candidats pour la télévision et 264 unités pour la radio. Il faut cependant rappeler que « la durée journalière et par tranche horaire de l’intervention ne peut dépasser deux unités ».
Et les médias privés
Si le droit électoral prévoit les interventions télévisées, et radiodiffusées sur les médias publics il ne dit rien sur les nouveaux médias privées. En effet cette présidentielle sera largement couverte par les télévisions privées qui ont émergé ces dernières années. Largement regardées, ces 23 nouvelles chaînes privées ne seront pas soumises au calcul du temps de parole attribué à chacun des six candidats, et pourront imposer leurs propres règles de diffusion.