Quatre jours après la confirmation par la cour d’appel de Paris du non-lieu général dans l’affaire Ali Mécili, prononcé en novembre 2014 par une juge d’instruction, le Front des forces socialistes (FFS), dont la victime est l’un des membres fondateurs, « se joint à la famille Mécili, conteste et dénonce, avec la plus grande force » cette décision.
Le parti de Hocine Aït Ahmed dénonce, en effet, « un verdict politique qui consacre le déni de la vérité et la prééminence de la raison d’Etat sur la justice ».
« Par cette décision, la justice française se distingue, une nouvelle fois, par sa partialité dans le traitement de cette affaire et assure l’impunité totale à l’assassin et aux commanditaires présumés », s’indigne le FFS dans un communiqué rendu public ce lundi, signé par son Premier secrétaire Mohamed Nebbou. Et de souligner : « La justice c’est les faits et le droit. Dans cette affaire, telle que traitée par les tribunaux français, ni les faits ni le droit ne sont respectés ; seule la raison d’Etat a prévalu. »
Le FFS réaffirme à l’occasion sa ferme conviction qu’ « il s’agit d’un assassinat politique » et interprète ce verdict comme « une tentative d’une clôture politique et non judiciaire de l’affaire ».
Soutenant la théorie du deal entre les autorités des deux pays, le parti de feu Mécili « s’interroge sur les dessous d’une telle décision qui s’apparente à une vente concomitante entre la France et l’Algérie pour étouffer cette affaire. »
Et le FFS de réaffirmer, au nom de l’ensemble de ses militants, « son soutien indéfectible à Madame Mécili et ses enfants dans leur combat permanent pour la vérité et la justice. » « Le FFS soutiendra la famille Mécili dans toute action pouvant rendre justice dans cette affaire », conclut-on dans le même document.
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