Trente ressortissants algériens vivent actuellement dans une situation déplorable en Corée du Sud. Ces Algériens, qui se sont déplacés dans ce pays de l’Asie de l’Est à la recherche d’un travail stable et d’une vie digne, de façon parfaitement légale, lancent aujourd’hui un appel de détresse au président de la République Abdelaziz Bouteflika. Ces derniers n’ont pas pu régulariser leur situation dans lc pays, ce qui les a privés de la possibilité de retirer, au niveau de l’ambassade d’Algérie à Séoul, les documents administratifs nécessaires pour l’octroi du passeport biométrique.
Dans un communiqué de presse émis par la députée de la troisième région Amira Salim, dans lequel elle affiche son soutien inconditionnel aux 30 harragas qui se trouvent actuellement en situation irrégulière et dans l’incapacité de renouveler leur passeport biométrique, la députée s’adresse au président de la République Abdelaziz Bouteflika, le priant de prendre très au sérieux le cas de ces victimes de l’injustice actuellement seules et sans ressources. « Monsieur le Président, j’ai décidé de m’adresser à vous personnellement car c’est vous qui nous avez appris à garder la tête haute quel que soit l’endroit dans lequel on se trouve. Je vous implore de sauver les fils de l’Algérie qui sont aussi mes frères et qui souffrent », souligne la députée dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Mettant l’accent sur le calvaire quotidien que vivent ces Algériens partis dans l’espoir de trouver une vie meilleure, évoquant l’enfer des poursuites judiciaires et la précarité de leurs conditions de vie, alors qu’ils se sont déplacés en Corée du Sud de façon légale, Amira Salim demande au président d’intervenir pour préserver la dignité de son peuple.
Il est à rappeler que les Algériens résidant illégalement dans les différents pays du monde n’ont pas le droit de se voir délivrer un passeport où des documents administratifs au niveau des consulats de leur pays, car ils ne disposent pas d’une carte consulaire qui nécessite des documents de résidence officiels. C’est pour cette raison que le ministère des Affaires étrangères devrait procéder à des facilitations pour les Algériens résidents à l’étranger, notamment ceux qui vivent clandestinement.
Nourhane S.