Départ du général Toufik/Amar Ghoul ou l’art de ne pas prendre position

Redaction

Amar Ghoul

Amar Ghoul encaisse les coups. Le chef du parti islamiste membre de l’alliance présidentielle, TAJ, est revenu, ce samedi, sur les devants de la scène pour faire croire une nouvelle fois qu’il est proche du cercle présidentiel.

Il a annoncé, dans un discours prononcé devant les membres du bureau politique de son parti, que la « révision de la constitution sera conformes aux attentes ». « La constitution qui présentera le président de la République et consensuelle. Elle consacrera les libertés individuelles et collectives, les droits de femmes et de l’opposition », a-t-il ajouté.

L’homme est également revenu sur l’initiative de créer un pôle des partis du pouvoir. « Il ne s’agit pas d’une initiative contre les partis d’opposition et ce n’est pas une démarche inscrite dans le cadre d’intérêts partisans étriqués »,  a-t-il expliqué, appelant tout le monde à y adhérer pour pouvoir « relever les défis qui se posent à l’Algérie aux niveaux interne et externe ».

Il s’agit, selon Amar Ghoul, d’une initiative « qui jette les bases solides pour la sécurité, la stabilité et la cohésion des forces sociales », précisant que la démarche  en question ne s’inscrivait pas en contre sens de celles annoncées par d’autres courants politiques. Une allusion à l’alliance présidentielle que préconise Ahmed Ouyahia et à l’autre idée lancée par Amar Saadani. Concernant la mise à la retraite du général Toufik, le mythique patron du DRS, Amar Ghoul estime qu’il « est un moudjahid qui a occupé de hautes fonctions et accompli sa mission ». Amar Ghoul a dénoncé aussi le « sensationnel et le tapage » des médias algériens dans leur traitement de ce dossier brûlant de l’actualité.

Une manière pour Amar Ghoul de prendre toujours le bâton au milieu. En attendant…

 

Essaïd Wakli