Deux jours après l’interdiction de la conférence syndicale maghrébine, les réactions des ONG internationales se font de plus en plus nombreuses.
Dans une déclaration rendue publique hier jeudi 21 février, la Fédération internationale des ligues des Droits de l’Homme dénonce « cette tentative de réprimer une réunion pacifique portant sur le droit au travail et appellent les autorités algériennes à mettre un terme aux violations des libertés de réunion, d’association, d’expression ainsi qu’aux libertés syndicales dont sont victimes les défenseurs des droits de l’Homme en Algérie ». L’organisation, qui relève que les syndicalistes n’ont fait aucune infraction à la loi, ont également dénoncé la reconduite à la frontière des militants venus de Tunisie, Maroc et Mauritanie. D’autres organisations internationales ont également appelé « les autorités algériennes à mettre un terme aux violations des libertés de réunion, d’association, d’expression ainsi qu’aux libertés syndicales dont sont victimes les défenseurs des droits de l’Homme en Algérie ».
A rappeler enfin que 11 militants syndicalistes tunisiens, marocains et mauritaniens ont été interpellés, mardi dernier, dans leur hôtel à Alger. Ils ont été conduits, le lendemain, à l’aéroport d’Alger pour être expulsés. Ces syndicalistes devaient participer à une rencontre syndicale maghrébine que devait organiser le syndicat autonome SNAPAP à la Maison des syndicats, à Alger.
E. W.