La convocation du corps électoral, étape cruciale pour l’élection présidentielle de 2014 est prévue entre le 16 et le 17 janvier 2014, conformément aux délais impartis par le Code électoral. Ce rendez-vous politique est très important car il va accélérer l’annonce de la candidature ou de la non-candidature du Président Abdelaziz Bouteflika.
Les délais se raccourcissent avant l’échéance électorale que représente la Présidentielle 2014. La convocation du corps électoral n’est plus qu’une question de jours, de même pour la position d’Abdelaziz Bouteflika dans ce scrutin national. L’actuel chef d’Etat, déclaré candidat officiel par la FLN, ne s’est pas encore prononcé mais devrait donner l’épilogue de son avenir politique après la convocation du corps électoral qui aura lieu entre le 16 et le 17 janvier, apprend-t-on auprès de l’APS. « Je pose la question suivante : est-ce que le Président a dit qu’il ne se présenterait pas? Eh bien, nous disons qu’il se présentera ! Il ne présentera officiellement sa candidature que lorsque le corps électoral sera convoqué, il dispose encore d’un certain délai pour faire sa déclaration », avait donc confirmé Amar Saâdani le 12 janvier dernier.
La convocation du corps électoral devait être imminente, car en vertu de la loi organique du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, et son article 133 : « sans préjudice des dispositions de l’article 88 de la Constitution, le corps électoral est convoqué par décret présidentiel, quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin ». Ainsi à l’issue de ce rendez-vous politique, les candidats à la présidence auront un délai de 45 jours pour déposer leurs dossiers au niveau du Conseil constitutionnel qui statuera sur leur validité ou pas, dans les dix (10) jours. Ainsi Abdelaziz Bouteflika, s’il se présente, annoncera sa candidature au maximum à la fin du mois de février. S’il n’est pas candidat, son mandat prendra fin le 16 avril 2014.
Quant aux candidats pré-déclarés, ils devront alors soumettre tous les éléments nécessaires à l’officialisation de leur candidature telles la justification qui prouve que l’on dispose seulement de la nationalité algérienne – une condition importante pour les bi-nationaux qui se présentent – ainsi que les 600 parrainages d’élus ou 60 0000 signatures de citoyens. Il se pourrait donc que le nombre de candidats soit moins important que prévu lors du scrutin national.
La rédaction avec APS