Portrait. Nouria Benghabrit, un Ministère pour une spécialiste de l’Education

Redaction

Une femme rodée, qui connaît bien le milieu de la recherche scientifique, du développement technologique, et la recherche sur l’école et l’éducation.  Elle est pour la première fois Ministre, depuis le 5 Mai 2014, où elle est à la tête de l’Éducation nationale. Retour sur le parcours de cette passionnée de l’éducation.

Nouria Benghabrit commence ses études à l’Université de Oran et en sort diplômé en 1977. Elle enchaine avec des études de sociologie de l’éducation à La Sorbonne en 1982, elle enseigne puis devient chercheur. Ses domaines de prédilection sont l’éducation, la jeunesse, mais également, les femmes.

Elle est ensuite directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), membre du conseil supérieur de l’éducation de la commission nationale des programmes de l’éducation, présidente du conseil d’administration de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) et vice-présidente du conseil d’administration de l’Institut africain de la gouvernance dont le siège est à Dakar (Sénégal). Elle a été aussi membre élue représentant l’Algérie au conseil associatif de l’Agence universitaire de la francophonie de 2005 à 2009, présidente du comité scientifique arabe du Forum de l’Unesco pour l’enseignement supérieur de 2003 à 2006, la recherche et la connaissance et membre élue pour l’Afrique du Nord du comité exécutif du conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria).

Avant sa nomination, elle avait déjà côtoyé les ministères. Elle a été membre de la commission du Ministère  de la Justice, de la commission du Ministère de la Famille et de la Condition féminine, et également du Ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière.

Ce porte-feuille ministériel est alors le point culminant de sa carrière,. Nouria Benghabrit pourrait profiter de sa connaissance profonde du secteur de l’Education pour mener enfin une réforme en profondeur de l’l’Education nationale. Une technocrate qui n’est pas habituée aux rouages politiques du système algérien sera-t-elle la meilleure remplaçante d’Abdelatif Baba Ahmed ?