Le Front des forces socialistes (FFS) ne se prononcera sur la présidentielle que le vendredi 7 mars prochain. C’est ce qu’a signalé son premier secrétaire national, Ahmed Bettatache lors d’une conférence de presse animée aujourd’hui depuis Constantine.
«La position FFS vis à vis de la situation politique dans le pays et des élections présidentielles sera rendue publique vendredi 7 mars à l’issue du conseil national du parti», a-t-il déclaré dans des propos repris par l’agence officielle. «Le conseil national, organe suprême de délibération, est seul habilité à se prononcer sur les décisions du parti», a-t-il ajouté.
Il faut dire que de plus en plus d’observateurs se sont posés des questions à propos du silence du parti d’Aït Ahmed qui tarde à exprimer sa position vis-à-vis de cette élection. Dans un premier temps, certains ont cru que le parti attendait de voir l’évolution du cas Hamrouche. L’ancien chef du gouvernement est réputé «proche» du FFS. Finalement, après sa première déclaration, celui-ci a organisé une conférence de presse pour annoncer sa «non participation» à la présidentielle.
Tous les acteurs de la scène politique ont donné leur opinion sur ce rendez-vous électoral. Le FFS est le seul à ne pas encore l’avoir fait. Selon des indiscrétions, celui-ci songerait fortement un «rejet» de l’élection. Le parti va-t-il opter pour le boycott ? En tout cas, son premier secrétaire national affirme que le FFS «a une crédibilité à préserver» et que son parti «n’est pas partisan des accords tacites». La formation politique d’Aït Ahmed a attendu apparemment que les choses soient plus claires pour prendre position.
Elyas Nour