L’émission de la chaine française Le Petit Journal a été inspirée par notre élection présidentielle. Désormais les téléspectateurs pourront suivre la campagne électorale vue par ce programme satirique.
L’équipe du Petit Journal a décidé de suivre avec les Algériens le scrutin du 17 avril. L’émission qui a l’habitude de suivre des grands événements à l’étranger, et cette fois-ci leur reporter a choisi de couvrir l’Algérie qui vit actuellement une campagne électorale. Une couverture à distance, car l’équipe n’a pas obtenu de visas journaliste pour se déplacer dans le pays. Alors à défaut le Petit Journal a décidé de faire appel à des journalistes implantés en Algérie. « Même sans visa » n’a cessé de répéter Yann Barthès le présentateur de l’émission, le Petit Journal a trouvé « une solution » pour s’incruster dans la présidentielle
Pour ce premier épisode « le Petit Journal sans visa mais en toute légalité dans un meeting pro-Bouteflika ». L’animateur et un journaliste de l’équipe sont notamment revenus sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika et son absence à l’élection. En revanche l’émission culte a été plus clémente avec les adversaires du président sortant et s’est contenté de faire le portrait de six candidats à la présidentielle. On y voit Abdelaziz Bouteflika dit « le patron », Ali Benflis « le challenger », ainsi que Moussa Touati « le nationaliste », Ali Fewzi Rebaine « le sniper », Louisa Hanoune « la gauchiste », Abdelaziz Belaïd « le jeune » candidat.
Les journalistes ont également fait réagir des Algériens présents lors de meetings électoraux. Le ton y est légèrement caustique mais reste assez timide encore. Toutefois le Petit Journal promet d’être encore plus moqueur que d’habitude.