Un mois avant les élections présidentielles algériennes, Amnesty International rappel à l’ordre le gouvernement algérien. L’arrêt de diffusion du média télévisuel Al Atlas TV a été qualifié de « signe inquiétant pour la liberté d’expression » par cette ONG.
Suite à la fermeture de Al Atlas Tv, Amnesty international a demandé au gouvernement algérien de respecter « la liberté d’expression » et « la liberté de réunion », conformément à ce que prescrit le droit international. Amnesty international a aussi invoqué la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en priant l’Algérie «de ne pas restreindre arbitrairement la libre circulation de l’information ».
La chaîne Al Atlas TV avait été contrainte de cesser de diffuser le 12 mars 2014 après trois perquisitions par les forces de l’ordre. Cette chaîne privée a vu ses locaux perquisitionnés et son matériel confisqué. Le motif avancé pour justifier la fermeture de cette chaîne privée serait la « virulence » de ses émissions politiques. D’après la législation algérienne, seules les chaines de télévisions publiques sont légales en Algérie. Les autres chaines de télévisions privées ont un statut juridique qui n’est pas encore précis puisque la nouvelle loi sur l’audiovisuel n’est pas encore officiellement adoptée.