Le gouvernement français envisagerait de fermer l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, selon le journal Le Monde. Une nouvelle largement commentée sur les réseaux sociaux alors que les rumeurs se multiplient sur la détérioration de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika. Ce célèbre hôpital militaire avait accueilli le président algérien en janvier dernier pour des « examens de routine » suite à son AVC d’avril 2013.
Fermeture du Val-de-Grâce : « trop cher, trop peu utile »
L’hôpital militaire du Val-de-Grâce va-t-il fermer ses portes? Selon des informations révélées mercredi par le quotidien français Le Monde, cette fermeture serait très probable et entrerait dans le cadre de la restructuration et de la réduction des dépenses du Ministère de la Défense. Le journal ajoute cependant que rien n’est finalisé pour le moment. Des arbitrages présidentiels sont attendus pour trancher la question dans les prochaines semaines, précise le quotidien.
Cet hôpital militaire est connu pour avoir accueilli de nombreux chefs d’Etat et personnalités étrangères parmi lesquels François Mitterrand, Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika.
Ironie sur les réseaux sociaux
Dans un contexte où les rumeurs circulent sur l’état de santé du président algérien, les internautes n’ont pas manqué de commenter la nouvelle sur les réseaux sociaux.
La France veut fermer le #ValdeGrace. Va falloir chercher un nouvel hôpital pour #Bouteflika #Algérie…
— AmraneMM (@AmraneMM) 8 Octobre 2014
RT @undessinparjour: Le gouvernement veut fermer l’hôpital militaire du Val-de-Grâce Le Monde w0of! Bad News pour #Bouteflika
— FullHDReady (@FHDR) 8 Octobre 2014
@LeilaBeratto #bouteflika va l’acheter officieusement 😉 c’est un #AinNaaja a double nationalité 😀 hahaha
— MoH SouaR (@MoHSouar) 8 Octobre 2014
Comble de l’ironie, l’annonce de la possible fermeture de l’hôpital du Val-de-Grâce tombe le même jour que la première « apparition » télévisée depuis plus de 15 jours d’Abdelaziz Bouteflika : l’ENTV a diffusé une vidéo au JT de 20 H mercredi soir montrant le président s’entretenir avec le diplomate algérien Lakhdar Brahimi.
