Les trois victimes de la fusillade de jeudi dernier à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, à Paris, sont les fils de dignitaires algériens. C’est ce qu’a rapporté hier mardi le journal français Le Parisien sur son site internet, citant une source judiciaire.
Agés de 20 ans, les victimes sont les fils d’un général, d’un député et d’une avocate au barreau d’Alger, et ils étaient en vacances à Paris, précise-t-on encore. « Deux d’entre eux ont reconnu être des consommateurs de cannabis », ajoute Le Parisien. D’ailleurs, « ils attendaient ‘leur tour pour être servis’ devant la cité Cordon, en plein après-midi, lorsque trois hommes encagoulés ont ouvert le feu ‘en rafale’, avant de prendre la fuite à bord d’un véhicule », affirme-t-on encore.
Deux des trois victimes ont été grièvement blessés à l’abdomen et à l’épaule, mais leurs jours ne sont pas en danger. « Ils n’ont plus leur pronostic vital engagé », souligne Le Parisien, qui affirme que « quatre hommes soupçonnés d’être impliqués dans cette fusillade » ont été arrêté, hier matin, par la police judiciaire de Sène-Saint-Denis.