La nouvelle ministre de la Poste et des Technologies, Houda-Imane Feraoun, fait l’objet de plusieurs graves accusations. La chaîne de télévision Beur TV prépare en ce moment un reportage qui revient sur le parcours et les circonstances dans lesquelles Houda-Imane Feraoun a été nommée ministre, a-t-on appris auprès de la direction générale de Beur TV.
« Nous allons révéler comment cette ministre a obtenu une villa à Club Des Pins en mars en 2015 », a indiqué à Algérie-Focus, Adlène Mellah, le directeur exécutif de Beur TV. « Nous allons expliquer le parcours de cette femme qui a été promue ministre dans des conditions très douteuses », relate encore notre interlocuteur qui promet des révélations explosives dans les prochains jours. Beur TV s’apprête à diffuser ces informations au moment où la ministre a répondu officiellement au député Hacène Aribi, le député du Front pour la justice et le développement (FJD) de Abdellah Djaballah, concernant les relations entretenues par l’actionnaire de Vimpelcom, le propriétaire de Djezzy, Mikhail Fridman, « avec le lobby sioniste » qui soutient les actions d’Israël contre la Palestine occupée. Dans un courrier adressé par le cabinet de la ministre au député Hacène Aribi, Houda-Imane Feraoun explique que l’identité de l’actionnaire du co-propriétaire de Djezzy, Vimpelcom qui détient 49 % des actions de l’opérateur algérien de téléphonie mobile, ne cause aucun problème tant que « la loi Algérienne est respectée ».
« Les propriétaires des actions de ces compagnies internationales peuvent changer selon des opérations boursières qui sont réglementées au niveau international » et échappent ainsi à la réglementation de l’Algérie, a assuré la ministre d’après laquelle toute action de l’Etat algérien contre Vimplecom pour le priver de ses actions dans le capital de Djezzy pourrait conduire l’Algérie à « l’arbitrage international » où elle risque de payer des dédommagements lesquels causeront à notre pays « d’énormes pertes ». Cette réponse a fortement déplu à la direction de Beur TV. Celle-ci accuse ouvertement la ministre de « banaliser la présence des relais sionistes en Algérie », déplore enfin Adlène Mellah.
