L’attaque contre le site gazier de Tiguentourine n’a pas encore livré tous ses secrets. Chaque jour qui vient apporte son lot d’informations, souvent surprenantes, sur une zone qui constitue la mamelle du pays. La dernière révélation faite lundi par certains quotidiens nationaux fait particulièrement froid dans le dos.
En effet, il y a de quoi s’interroger sur le mode recrutement dans certaines installations sensibles surtout lorsqu’on a découvert que plusieurs travailleurs de l’installation gazière de Tiguentourine avaient des contacts avec les groupes terroristes.
Le nombre et les noms de ces travailleurs accusés de complicité avec les preneurs d’otages n’ont pas été communiqués. Mais les choses semblent être prises au sérieux au plus haut niveau. Des mesures sont même prises au sein de la direction de Sonatrach.
On apprend ainsi que la direction de Sonatrach a suspendu tout recrutement de personnel à cet effet. Pis encore, les responsables militaires ont imposé un black-out presque total sur les entrées et sorties du site gazier. Même les sorties des travailleurs des bases de vie sont strictement limitées et contrôlées. Il est par exemple interdit aux personnels transportés dans des bus de quitter la zone durant l’après-midi.
Ceci s’ajoute aux restrictions déjà imposées dans certaines autres zones pétrolières, y compris dans le Nord. C’est le cas dans les raffineries d’Arzew et de Skikda.
E. W.