Le complexe gazier encore marqué par la terrible attaque terroriste qui s’est soldée par une trentaine de morts devrait reprendre son activité dans moins d’un mois.
Les traces de la prise d’otages sont encore visibles, mais le site de BP et de Sonatrach ne restera pas éternellement fermé. «L’usine rouvrira dans moins d’un mois, mais uniquement avec les Algériens», a déclaré jeudi Lotfi Benadouda, directeur général du site gazier, lors d’un point presse organisé par le ministère de la Communication à In Aménas.
Les Algériens reprendront donc le travail dans l’usine gérée par Sonatrach, le Britannique BP et le Norvégien Statoil. Les sociétés étrangères, en revanche ne reviendront «pas avant trois mois», a encore ajouté le directeur général. Ce complexe qui a un rôle important dans la production de gaz du pays, génère un revenu journalier de 14 millions de dollars. Sa cessation d’activité depuis le 16 janvier dernier, le temps de la prise d’otages et de l’enquête menée par les forces de sécurité, a représenté une perte conséquente.
Les nombreuses pertes humaines lors de ce drame n’ont pas été oubliées lors de ce voyage de presse. Au total 37 otages étrangers, dont des Occidentaux et des Asiatiques, et un Algérien ont été tués. Vingt-neuf ravisseurs ont également péri et trois autres ont été capturés. Un bilan que Lotfi Benadouda n’a pas oublié de rappeler. «C’est une perte terrible pour nous», a-t-il déclaré. Quelque 120 personnes étaient sur le site pour préparer sa réouverture, selon un responsable, rapporte l’AFP. En revanche on comptait peu d’employés ayant vécu l’attaque terroriste.
La rédaction avec AFP