Gouvernement, syndicats et patronat se retrouvent le 10 octobre pour la prochaine tripartite. Il sera question d’industrie et d’agriculture.
Quel avenir pour l’Algérie ? Quelle stratégie économique pour booster l’industrie nationale ? Comment relancer notre agriculture ? Ces questions seront au coeur de la prochaine tripartie, fixée pour le 10 octobre, si l’on en croit les déclarations du Premier ministre Abdelmalek Sellal en visite dans la wilaya de Médéa :
Nous avons décidé de tenir la prochaine tripartie le 10 octobre. Nous allons élaborer une stratégie pour développer davantage l’économie nationale, une économie qui devrait être fondée sur la création d’unités industrielles nationale publiques, privées ou mixtes (…) La seule solution aujourd’hui est de se lancer dans la concurrence et la production industrielle et agricole.
Abdelmalek Sellal a reconnu que l’Algérie « a enregistré beaucoup de retard dans ces domaines par rapport aux années 70 ». Selon lui, le moment est venu pour que l’Algérie développe une agriculture qui lui permet d’industrialiser et d’exporter ses productions agricoles. Un moyen de lutter contre le déséquilibre de la balance commerciale, dont l’excédent fond comme neige au soleil.
Abdelmalek Sellal a mis en garde contre une économie trop dépendante des hydrocarbures. Une économie qui « n’ira pas trop loin » selon lui. Ainsi, le Premier ministre a confié que l’économie nationale connaît des « défaillances », affirmant malgré tout son optimisme au regard des « grands moyens » disponibles pour faire face aux difficultés.
Ses déclarations ont trouvé écho à l’UGTA, l’Union générale des travailleurs algériens, dont le secrétaire général Abdelmadjid Sidi Said a déclaré le même jour :
Il est nécessaire de promouvoir la production nationale pour pouvoir réduire la dépendance de l’économie des hydrocarbures et, par conséquent, mettre en place une offre abondante qui va se substituer à l’importation.
(Avec APS)
