L’Algérie a appuyé les forces militaires françaises lors de leur intervention au Nord du Mali contre les groupes Djihadistes radicaux.
« L’Algérie a apporté ses services de renseignement aussi, amené des moyens en ravitaillement essence pour nos hélicoptères. L’Algérie est un partenaire. Ils sont à nos côtés », a confirmé jeudi sur les ondes de la radio RFI le député français Christophe Guilloteau, député UMP et membre de la commission de Défense du parlement français. Pour la première fois, un interlocuteur français donne des précisions sur le soutien logistique accordé par l’Algérie à l’opération militaire française lancée au nord du Mali. « La France ne peut pas partir tout de suite, elle doit rester au Mali parce que sa tâche n’est pas finie. Mais ce que nous avons fait est unanimement reconnu », a, par ailleurs, ajouté le député français qui croit savoir qu’au Mali, « on est les patrons dans la décision » contrairement à l’Afghanistan où les militaires Français étaient placés sous le commandement américain. Au nord du Mali, « dans le choix des cibles, des objectifs », la France régnait en maître « et ça a amené aussi le respect de certains autres pays européens qui pensaient que la France était en train de devenir une force militaire de deuxième rang », se targue Christophe Guilloteau.
« On a montré qu’on était une force militaire de premier rang. D’autres pays auraient été dans l’incapacité de faire un déploiement et des opérations militaires comme Serval », se réjouit encore le député UMP qui vient de revenir en France après avoir effectué une tournée au Mali. Et à ce titre, il a estimé que « les objectifs, d’après ce que j’ai vu et ce qu’il nous a été expliqué, sont remplis et la zone des Adrars où était réfugiée la dernière partie des jihadistes est aujourd’hui, comme on dit en termes militaires, une zone nettoyée ».